Un petit poème
Petit poème
Quelle est donc cette citadelle qui pourrait te défier,
Je me tourne vers toi, car je suis sans conteste le grand malheureux de l’épopée,
À quoi bon résister ? Comme un poisson, il suffit que j'apprenne à danser dans tes flots,
Tel un ciel désespéré, je ne vois que toi ; j'attends ton amour comme le sauveur de mon être,
Toi qui m’as ouvert les portes d’une palette éclatante en arc-en-ciel,
Sombre ciel illuminé par une vertu poétique, je suis un poème et tu es le vers qui me sculpte, toujours plus splendide.
Te voilà, te dévoilant au monde tel un poète célébrant son chef-d'œuvre, avec tes yeux qui racontent notre épopée merveilleuse. Incroyable ! Parfois je me perds dans les souvenirs de ma vie d’avant, et l’idée que tu puisses un jour t’évanouir me fait grincer des dents – quelle douce pensée ! Lorsque je t’observe, je deviens comme Achille, conscient de mon talon vulnérable et des ombres qui pourraient m’anéantir ; pourtant, en tes bras, le bonheur suprême s’épanouit. Je ne désire rien de plus… Quelle originalité ! Tel un météore, tu es entrée dans mon ciel pour éclairer mon existence ; mais oh comme il est ardu de suivre cette lumière éclatante ! Comment aurais-je pu agir autrement ? Comme Adam face à Ève – le péché originel incarné ! Quant à ma fin, elle demeure voilée, mais semble inextricablement liée à toi. Prêt à l'embrasser ? Bien sûr ! Car j’aurai goûté à ce paradis illusoire que tu représentes si magnifiquement.
Je ne suis pas tombé dans l'abîme de son amour, car elle était celle qui convenait. Mais je me suis laissé emporter par les ombres, car son obscurité m'était douce et familière… L'amour, j'en suis persuadé, s'épanouit dans la nuit. Elle a été cette flamme vacillante au cœur de mes ténèbres les plus profondes.
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